Kinshasa, 21 septembre 2024- Au terme de sa visite de cinq jours en RDC, le secrétaire général adjoint de l’ONU en charge des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, a lancé un appel pressant à tous les acteurs pour favoriser le retour de la paix à l’Est. Dans un contexte de tensions persistantes, il a souligné l’importance de soutenir les efforts diplomatiques en cours et de consolider le cessez-le-feu instauré le 4 août, suite à un accord entre le Rwanda et la RDC.
Jean-Pierre Lacroix a insisté sur la nécessité pour tous les groupes armés de déposer les armes sans condition, afin d’offrir une véritable chance aux processus politiques en cours. “Tous les acteurs doivent impérativement soutenir ces initiatives de paix, en particulier par la mise en œuvre stricte du cessez-le-feu. tous les groupes armés opérant dans l’Est du pays à déposer les armes sans condition pour donner une véritable chance aux processus politiques en cours”, a-t-il déclaré, en appelant à une mobilisation collective pour la paix.
Lors de son séjour à Kinshasa, Lacroix a également évoqué l’avenir de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco). Il a préconisé une approche de désengagement progressif, prenant en compte les spécificités de chaque zone, conformément aux souhaits des autorités congolaises exprimés lors du Conseil de sécurité.
“Il est crucial de réfléchir à une approche de désengagement progressif, en prenant en compte les spécificités sécuritaires de chaque zone, conformément à la volonté exprimée par les autorités congolaises lors du Conseil de sécurité en juillet 2024”. a-t-il précisé. Cette réflexion sur l’avenir de la Monusco est cruciale pour garantir une transition harmonieuse vers une paix durable.
Enfin, Lacroix a mis en lumière l’importance de la coopération régionale et internationale pour stabiliser l’Est de la RDC. Au cours de sa visite, il a rencontré des gouverneurs militaires et des responsables de la communauté économique régionale pour discuter de la situation sécuritaire. Sa visite à Tchomia, où il a inauguré un projet de pisciculture soutenu par la Monusco, illustre les efforts concrets pour faciliter la réinsertion socio-économique des anciens combattants et des femmes vulnérables, témoignant ainsi d’un espoir de paix durable dans cette région meurtrie.