Kinshasa, 23 septembre 2024- Le dimanche dernier, le ministre de la Justice et garde des sceaux, Constant Mutamba, a marqué un tournant significatif dans le système pénitentiaire congolais en procédant à la libération de plus de 1600 prisonniers, dont plusieurs souffraient de problèmes de santé.
Cette initiative ne vise pas seulement à désengorger les prisons, mais également à garantir que ces individus aient accès aux soins médicaux nécessaires pour améliorer leur condition de vie. Souhaitant s’assurer que tous les malades bénéficient de cette mesure, le ministre a supervisé personnellement le processus de libération, qui a débuté à 14 heures et s’est achevé aux alentours de 20 heures.
Pour faciliter le rapatriement des libérés, des bus du ministère et de la société Transco ont été mis à leur disposition. Pour les cas les plus graves, le ministre a également signé des ordres de prise en charge médicale, témoignant ainsi de son engagement envers le bien-être des anciens détenus.
D’un ton ferme, Constant Mutamba a exprimé son indignation face à la détention de malades sans accès aux soins appropriés. Il a donné des instructions claires à la Directrice ad intérim du centre pénitentiaire, lui demandant de ne pas retarder le traitement des malades et de contacter immédiatement des services spécialisés pour désinfecter les pavillons concernés. Ces mesures visent à améliorer les conditions sanitaires dans les prisons et à protéger la santé des détenus.
Cette libération s’inscrit dans le cadre d’un processus plus large de désengorgement du Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa. À peine un jour auparavant, le ministre avait déjà libéré 729 prisonniers, dont huit mineurs. Ces actions témoignent d’une volonté accrue de réformer le système pénitentiaire congolais et de garantir des conditions de détention plus humaines, tout en respectant les droits fondamentaux des détenus.