Kinshasa, 25 septembre 2024- Ce mercredi, lors de son intervention à l’Assemblée générale des Nations-Unies, le président congolais Félix Tshisekedi a émis une demande claire et sans équivoque : des sanctions ciblées contre le Rwanda pour son implication dans la déstabilisation de l’Est de la République Démocratique du Congo.
Cette déclaration s’inscrit dans un contexte déjà tendu, où le chef de l’État a également exigé le « retrait immédiat et inconditionnel » des troupes rwandaises sur le sol congolais. Les propos de Tshisekedi mettent en lumière une crise qui perdure depuis plusieurs années, exacerbée par des tensions géopolitiques régionales.
Tout en saluant les efforts du processus de paix de Luanda, Tshisekedi a insisté sur le fait que ces avancées ne devaient pas masquer l’urgence d’un retrait des troupes rwandaises. Il a qualifié cette action de « essentielle » pour la sécurité et la stabilité de son pays. En effet, le processus de Luanda est actuellement le seul cadre de dialogue entre Kinshasa et Kigali, et Tshisekedi semble déterminé à l’utiliser pour faire entendre la voix de la RDC sur la scène internationale.
Dans le même temps, le président angolais Joao Lourenço, médiateur désigné par l’Union africaine, a évoqué, lors de son discours mardi, une proposition d’accord de paix pour mettre fin au conflit entre les deux nations. Les déclarations des dirigeants congolais et angolais révèlent une volonté collective d’apaiser les tensions, mais soulignent également les défis persistants auxquels font face les deux pays.
La communauté internationale, par le biais de l’ONU, est désormais interpellée pour agir rapidement afin de garantir la paix et la sécurité dans la région.