Kinshasa, 16 octobre 2024- Un incendie spectaculaire a ravagé l’entrepôt de Transco ce mardi, provoquant une onde de choc au sein de l’entreprise de transport public. Bien que les enquêtes soient en cours pour déterminer les causes précises de ce drame, le directeur général a pointé du doigt un défaut de prévoyance d’un agent, affirmant que la situation aurait pu être évitée.
“Transco a reçu l’autorisation de vendre les bus qui ne sont plus de service. La loi interdit de vendre un bus dans son entièreté. Il faut le dépecer. La vente a déjà commencé timidement. Aujourd’hui, un client est venu acheter un ou deux bus. C’est lors de l’opération de dépeçage que l’accident est arrivé”, a décrié le directeur général de cette entreprise.
Selon le DG, l’incendie s’est déclaré lors d’une opération de dépeçage d’autobus, une pratique autorisée par la loi mais qui semble avoir été mal encadrée. Alors que des clients avaient commencé à se manifester pour l’achat de bus, le processus de démontage s’est mal déroulé, entraînant un incident malheureux. Malgré l’ampleur des dégâts, il a rassuré que 95% des véhicules touchés étaient destinés à la vente, minimisant ainsi l’impact sur la flotte opérationnelle.
Les témoignages des agents sur place révèlent une autre réalité, avec des estimations évoquant jusqu’à 65 bus entièrement calcinés. La vice-ministre de l’Intérieur s’est rendue sur les lieux pour évaluer la situation et a promis un soutien pour renforcer la sécurité dans les installations de Transco.