Kinshasa, 17 octobre 2024- Ce mercredi 16 octobre, la ministre de l’Éducation nationale et de la Nouvelle citoyenneté, Raïssa Malu, a pris la parole au Palais du peuple à Kinshasa pour défendre une cause qui lui tient à cœur : l’amélioration des conditions sociales des enseignants.
Elle a rencontré Vital Kamerhe, le président de l’Assemblée nationale, pour discuter des défis auxquels font face les éducateurs et des solutions possibles à mettre en œuvre. Ce plaidoyer s’inscrit dans un contexte où l’éducation est plus que jamais au cœur des préoccupations gouvernementales.
Raïssa Malu a souligné que le bien-être des enseignants est une priorité pour le gouvernement, conformément aux directives du chef de l’État. “Nous tenons absolument à améliorer les conditions sociales de nos enseignants”, a-t-elle affirmé, insistant sur le fait que le soutien aux enseignants est crucial pour garantir une éducation de qualité.
La ministre a également évoqué l’importance des discussions budgétaires à venir, plaidant pour que son ministère bénéficie de ressources suffisantes. “Il est essentiel que le budget de l’éducation ne subisse pas de coupes drastiques”, a-t-elle déclaré. En effet, un budget renforcé permettrait de mettre en œuvre des mesures concrètes pour améliorer les conditions de travail des enseignants, un enjeu vital pour l’avenir du système éducatif national.
Dans le cadre de cette rencontre, Raïssa Malu a présenté son plan quinquennal, qui vise à réformer non seulement la rémunération des enseignants, mais également à renforcer la formation et l’administration éducative. Ce plan ambitieux illustre une approche globale qui pourrait transformer le paysage éducatif en RDC, en mettant l’accent sur le développement professionnel des enseignants et la modernisation des structures administratives.
Ce plaidoyer de la ministre de l’Éducation nationale marque une étape significative dans la lutte pour une éducation de qualité. L’issue des discussions budgétaires sera déterminante pour la mise en œuvre de ces réformes, et les enseignants attendent avec impatience des actions concrètes qui pourraient redéfinir leur statut et leurs conditions de travail.