Kinshasa, 14 octobre 2024- La province du Kongo Central se trouve à un tournant critique, alors que les enseignants menacent de faire de l’année scolaire 2024-2025 une année blanche.
Malgré l’appel de la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka, à la reprise des cours, les syndicats d’enseignants restent fermes sur leurs revendications. Ils exigent une augmentation de salaire et le paiement des enseignants nouvellement recrutés. Cette situation, qui perdure depuis plus d’un mois, a mis en lumière le mécontentement croissant au sein du corps enseignant.
Le gouverneur du Kongo Central, Grâce Nkuanga Masuangi, a tenté d’intervenir pour apaiser les tensions en organisant une réunion avec les syndicats. Il a souligné que le non-retour en classe aurait des conséquences désastreuses pour l’année scolaire. Son appel à la reprise des cours témoigne de l’urgence de la situation, mais les enseignants restent sceptiques face à des promesses non tenues. La crise éducative semble s’intensifier, mettant en péril l’avenir académique des élèves.
En parallèle, une délégation d’enseignants se trouve actuellement à Kinshasa pour déposer un mémorandum auprès de l’Assemblée nationale, espérant faire entendre leur voix. La détermination des enseignants à obtenir satisfaction sur leurs revendications est un signal fort, illustrant les défis persistants dans le secteur éducatif au Kongo Central.