Kinshasa, 29 octobre 2024- La situation à Pinga, au Nord-Kivu, est de plus en plus alarmante ce mardi, alors que des combats intenses se poursuivent entre l’armée congolaise et les groupes armés locaux contre les rebelles du M23.
Depuis plus d’une semaine, la zone est le théâtre d’affrontements violents, avec des attaques récurrentes des rebelles soutenus par le Rwanda, qui ont visé plusieurs villages du groupement Kisimba, mettant en péril la sécurité des habitants et suscitant un climat de terreur.
Les bruits assourdissants des détonations d’armes lourdes et légères ont résonné jusqu’en fin de journée lundi, témoignant de l’intensité des combats entre Pinga et le village de Mpeti, situé à seulement 18 kilomètres. En raison de l’escalade des violences, la panique s’est emparée de la population, qui a fui en masse, laissant le centre de Pinga déserté de plus de la moitié de ses habitants. Certains se sont regroupés autour de l’hôpital de référence, tandis que d’autres ont cherché refuge dans la brousse ou dans des villages voisins.
Malgré le contrôle actuel de l’armée congolaise et des groupes locaux Wazalendo sur Pinga, la menace d’une avancée des rebelles est omniprésente. Les sources locales rapportent que les M23 tentent de déborder les dernières positions de résistance à Burayi, intensifiant ainsi l’urgence d’une intervention pour sécuriser la région.
Alors que la situation demeure volatile, les habitants espèrent un retour rapide à la paix pour mettre fin à cette spirale de violence qui menace leur quotidien.