Kinshasa, 20 décembre 2024- Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté vendredi la Résolution 2765, prolongeant d’un an le mandat de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco). Cette décision, prise lors d’une réunion à New York, a été votée à l’unanimité par les membres du conseil, avec la France et le Sierra Leone à l’origine de cette proposition.
Le Mozambique, qui a soutenu cette résolution, a souligné son engagement envers la RDC à un moment où les efforts diplomatiques se multiplient pour restaurer la paix dans la région du Kivu. Le pays a exprimé sa volonté de renforcer la coopération avec le gouvernement congolais et la MONUSCO, en particulier en ce qui concerne le processus de Nairobi pour résoudre la question des groupes armés actifs dans l’est du pays.
Le représentant du Mozambique a également insisté sur la nécessité d’un soutien multilatéral, appelant les organisations régionales telles que l’Union africaine et la SADC à renforcer leur contribution pour la paix en RDC. Cette prise de position souligne l’importance de l’unité régionale et internationale dans la résolution du conflit dans l’est du pays.
De son côté, le Royaume-Uni a mis en garde les parties en conflit contre tout obstacle à l’action de la MONUSCO, soulignant l’importance de la mission onusienne pour la stabilité de la région. Cette déclaration s’inscrit dans un contexte où les combats entre les forces congolaises et les rebelles du M23 continuent de déstabiliser la zone.
La Chine, fidèle défenseur de la mission onusienne, a également réaffirmé son soutien à la MONUSCO. Elle a encouragé les gouvernements de Kinshasa et de Kigali à poursuivre les négociations en vue d’une paix durable dans l’Est de la RDC, soulignant la nécessité de renforcer le dialogue entre les deux pays voisins.
Les États-Unis ont exprimé leur satisfaction concernant le renouvellement du mandat de la MONUSCO, tout en exprimant des préoccupations concernant l’avancée des rebelles du M23 dans le Nord-Kivu. Washington a plaidé pour la poursuite du processus de Luanda et encouragé un nouveau dialogue entre les dirigeants de la RDC et du Rwanda sous l’égide de l’Angola, dans l’espoir d’un règlement pacifique et durable du conflit.