Kinshasa, 07 janvier 2025- C’est une affaire qui secoue le monde musical congolais. Le rappeur Zik Seigne a été convoqué ce jour par le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) pour s’expliquer sur la suspension de sa chanson controversée, « Misu kaka likolo na cadre ya sentiment ».
Accusé de dépravation de mœurs, l’artiste a présenté ses excuses devant le CSAC, déclarant : “Je suis désolé pour ceux qui ont été dérangés. Mais la prochaine fois, on saura comment bien faire les choses.”
Malgré ses excuses, Zik Seigne a défendu le message de sa chanson, affirmant qu’elle dénonce l’industrie musicale et non les relations amoureuses, comme certains l’ont interprété. Il a appelé à mettre fin aux challenges et à la promotion de la chanson pour l’instant. “Pour l’instant, la chanson reste interdite et on arrête d’abord avec les challenges et la promotion”, a-t-il exhorté.
Cette interdiction a suscité de vives réactions parmi le public et les médias congolais, certains dénonçant une atteinte à la liberté d’expression artistique. Zik Seigne admet des erreurs de communication sur le sens de son œuvre.
“J’ai peut-être mal expliqué le sens de ma chanson, mais mon intention n’était pas de choquer ou d’inciter à la débauche”, a-t-il justifié, promettant de faire plus attention à l’avenir à la portée de ses créations.
Cette affaire soulève les défis auxquels font face les artistes dans un contexte de censure et de moralisation des contenus musicaux. Zik Seigne devra désormais composer avec cette interdiction tout en cherchant à faire entendre son message artistique.