Kinshasa, 09 janvier 2025- Le ministre d’État en charge de la Justice et l’auditeur général des FARDC ont été instruits de prendre des mesures strictes contre tout comportement subversif lié à la situation sécuritaire à l’Est de la RDC. Cette décision a été prise lors du Conseil supérieur de la défense, présidé le 8 janvier par le chef de l’État, Félix Tshisekedi.
Patrick Muyaya, porte-parole du Gouvernement, a souligné la nécessité de renforcer l’unité nationale. “Nous notons des comportements, des attitudes ou des mots qui sont suspects, qui ne sont pas de nature à renforcer l’unité nationale ou l’union derrière nos Forces armées de la République démocratique du Congo, pour mettre fin à cette situation d’agression. Le ministre de la Justice, mais aussi l’auditeur général des FARDC qui participaient aussi à la réunion, vont tous prendre des dispositions à leurs niveaux”, a-t-il affirmé, annonçant des actions imminentes du ministère de la Justice et de l’auditorat général des FARDC.
Sur le plan diplomatique, le Conseil a noté l’isolement croissant du Rwanda, accusé d’être le principal agresseur. Thérèse Kayikwamba, ministre des Affaires étrangères, a reçu des directives claires pour intensifier les efforts diplomatiques dans les jours à venir.
Côté militaire, le Conseil supérieur de la défense a exprimé sa satisfaction quant aux progrès des FARDC sur le terrain. Les efforts visant à reconquérir les territoires occupés se poursuivent avec détermination sous l’impulsion du président Tshisekedi.
Les autorités congolaises, dans cette réunion cruciale, ont réitéré leur engagement à restaurer la paix et la sécurité dans les zones en conflit. La mobilisation de tous les secteurs du gouvernement est essentielle pour atteindre cet objectif.