Kinshasa, 20 janvier 2025- 20 janvier 2024 – 20 janvier 2025, cela fait pratiquement un an depuis l’investiture de Félix Tshisekedi pour son second mandat à la tête de la République démocratique du Congo (RDC). Cette période a été marquée par des critiques virulentes, notamment de la part d’Omar Sambu, président de la Génération Kabila et cadre du Front Commun pour le Congo (FCC).
Sambu estime que, six ans après l’accession de Tshisekedi au pouvoir, aucune vision concrète ne s’est matérialisée. “Jour pour jour, que des promesses irréalisables : avions, routes, hôpitaux, écoles… Rien de bon ne pouvait sortir de ce régime, si ce n’est des promesses, voyages et discours contradictoires”, a-t-il déclaré, soulignant l’augmentation de la criminalité et l’insécurité croissante.
Selon Sambu, aucun secteur ne s’est amélioré sous la présidence de Tshisekedi. Il critique vivement la concentration des efforts sur la modification de la constitution, qu’il considère comme une manœuvre pour prolonger le pouvoir du président. “Que du gâchis ! À la place de travailler pour l’intérêt du peuple, tout est concentré sur le changement de la constitution”, a-t-il ajouté.
Depuis son investiture, bien que contestée par des figures de l’opposition comme Moïse Katumbi et Martin Fayulu, Félix Tshisekedi avait promis de ne pas répéter les erreurs du passé. Il avait aussi annoncé des priorités pour son second mandat, incluant la transformation des produits miniers et agricoles sur le sol congolais, et le désenclavement des territoires.
Le président avait affirmé vouloir créer des emplois, stabiliser le pouvoir d’achat, sécuriser la population et diversifier l’économie. “Ce nouveau quinquennat aura pour objectifs de créer plus d’emplois, de protéger le pouvoir d’achat, d’assurer la sécurité de nos populations et d’accroître la compétitivité de notre économie”, avait-il déclaré lors de sa cérémonie d’investiture.
Malgré ces engagements, les critiques persistent, notamment sur le manque de progrès tangible dans ces secteurs prioritaires. Les attentes pour les années restantes du mandat restent élevées, tandis que les défis à surmonter sont nombreux.