Kinshasa, 11 février 2025- La tension politique reste vive en République Démocratique du Congo (RDC). Le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), dirigé par Joseph Kabila, refuse catégoriquement toute discussion avec le pouvoir en place.
Ferdinand Kambere, secrétaire permanent du parti, a été on ne peut plus clair : “Pour nous, il n’y a pas deux voix : c’est la démission de Félix Tshisekedi. S’il aime encore le pays, il doit partir et permettre aux Congolais de s’organiser rapidement.”
Cette déclaration intervient alors que l’Église catholique tente de réunir les acteurs politiques pour apaiser les tensions. Mais Kabila et son parti campent sur leur position : aucun compromis, aucun dialogue. Ce refus catégorique envoie un message fort à leurs partisans et complique les efforts de médiation.
Le PPRD continue de contester les résultats des dernières élections et ne reconnaît pas la légitimité du pouvoir actuel. À leurs yeux, la seule solution pour sortir de la crise reste le départ immédiat de Félix Tshisekedi.
Dans un contexte où le pays fait face à une grave crise sécuritaire et économique, cette impasse politique inquiète. Si le dialogue est rejeté d’un côté, quelles solutions restent envisageables pour éviter une escalade des tensions ?