Kinshasa, 23 mars 2025- Les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 prennent une tournure inattendue avec une double plainte déposée devant la FIFA. D’un côté, la RDC accuse le Soudan d’avoir aligné un joueur inéligible, et de l’autre, le Soudan conteste l’éligibilité d’un joueur sénégalais. La tension est à son comble alors que l’instance mondiale du football se penche sur ces dossiers sensibles.
Tout a commencé en novembre 2023, lors de la rencontre entre le Soudan et la RDC à Benghazi. La Fédération congolaise de football (Fécofa) affirme que Jusif Ali, entré en jeu à la 86e minute, a utilisé un passeport finlandais avant le coup d’envoi. Un détail qui, s’il est avéré, pourrait invalider la victoire du Soudan (1-0) et redistribuer les cartes dans le groupe B.
Le Soudan, à son tour, contre-attaque en visant le Sénégal. La Fédération soudanaise accuse Assane Diao, entré en jeu contre eux le 22 mars 2025 (0-0), de ne pas avoir respecté les règles de changement de nationalité. L’attaquant de 18 ans a déjà porté les couleurs de l’Espagne en U21, ce qui, selon la FIFA, impose une attente de trois ans avant de jouer pour un autre pays.
Si la FIFA tranche en faveur du Soudan, le Sénégal pourrait perdre trois précieux points sur tapis vert. De la même manière, si la RDC obtient gain de cause, le Soudan pourrait voir sa victoire annulée et offrir trois points aux Congolais. Deux décisions qui auraient un impact direct sur le classement du groupe.
Avec le Soudan en tête (11 points), la RDC juste derrière (10 points) et le Sénégal en embuscade (9 points), chaque point compte. La bataille se joue autant sur le terrain que dans les bureaux de la FIFA, et les verdicts à venir pourraient remodeler complètement la hiérarchie actuelle.
Les supporters des trois nations retiennent leur souffle. Les décisions de la FIFA, très attendues, pourraient bien redistribuer les chances de qualification et faire basculer la course vers le Mondial 2026. Une chose est sûre : cette compétition se joue aussi en coulisses !