Kinshasa, 12 avril 2025- Lors du Conseil des ministres de ce vendredi, le président de la République, Félix Tshisekedi, a affirmé sa volonté de mettre fin à l’arbitraire dans la gestion des ressources humaines au sein de l’administration publique. En ligne de mire : les suspensions de mandataires publics opérées sans rigueur ni cadre clair.
Face à la multiplication des litiges liés aux sanctions disciplinaires, le Chef de l’État a exigé que toute décision de suspension d’un mandataire public par une autorité de tutelle soit désormais soumise à son approbation préalable et expresse. Une disposition ferme, annoncée par la Première Ministre, qui vise à restaurer l’ordre, prévenir les abus et préserver la paix sociale au sein des institutions concernées.
Félix Tshisekedi a par ailleurs demandé que tous les dossiers de suspension actuellement en contentieux soient rapidement transmis à sa Présidence. L’objectif est clair : rétablir la confiance dans le traitement de ces affaires et instaurer un cadre disciplinaire plus juste et transparent.
Dans la continuité de cette réforme, le Président a mandaté la Première Ministre, en collaboration avec son cabinet et le ministère du Portefeuille, d’organiser des sessions de formation à l’intention des responsables des entreprises publiques, des établissements étatiques ainsi que des ministères de tutelle. Ces formations auront pour but de renforcer les compétences en matière de procédures disciplinaires, de prévenir les dérives et de garantir les droits et devoirs de chacun.
Avec cette série de mesures, Félix Tshisekedi entend assainir la gestion des mandataires publics et inscrire plus solidement encore les principes de bonne gouvernance au cœur de l’administration congolaise.