Kinshasa, 24 avril 2025- Alors que le gouvernement congolais et la rébellion du M23 viennent de franchir un cap en s’accordant sur une trêve et un cessez-le-feu, la diplomatie belge s’invite dans la dynamique de paix. Le ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévôt, a salué cette avancée qu’il qualifie de « cruciale pour faire cesser les violences » dans l’Est congolais.
L’annonce de cet accord, négocié sous l’égide du Qatar, marque une étape symbolique dans une région en proie à des décennies de conflits armés. La déclaration conjointe signée par les deux camps réaffirme leur volonté d’enclencher un dialogue sur les racines de la crise et de rejeter toute forme de discours haineux.
Maxime Prévôt n’a pas tardé à joindre l’acte à la parole. Il a confirmé sa visite imminente en RDC, ce vendredi 25 avril, afin de soutenir, de manière concrète, les efforts diplomatiques en cours. “Il est temps d’appuyer les solutions durables”, a-t-il laissé entendre sur son compte X.
Au-delà du soutien symbolique, cette visite traduit un positionnement clair de la Belgique dans le processus de paix en Afrique centrale, aux côtés du Qatar, de la SADC et de la Communauté d’Afrique de l’Est. Une coalition diplomatique qui semble vouloir accélérer la fin du cycle infernal des violences dans le Kivu.
Sur le terrain, la trêve annoncée est encore fragile, mais l’alignement de plusieurs acteurs internationaux autour du processus offre un souffle nouveau à une population longtemps prise en otage par les armes.