Lubumbashi, 12 mai 2025- Le Général Kasongo Kabwik, numéro un du Service national, n’a pas tardé à réagir ce lundi aux accusations portées contre sa personne dans une affaire de tension foncière autour d’une concession d’environ 6 hectares située sur l’avenue Général Muyumba, dans le quartier Kabulameshi à Lubumbashi.
Le haut gradé est accusé sans preuve, d’avoir illégalement déployé des militaires sur le site, de s’être livré à une opération de spoliation en collaboration avec des agents du cadastre, et même d’avoir déplacé les bornes cadastrales afin de redéfinir arbitrairement les limites de la concession.
En réponse, le Général Kasongo a tenu à apporter un démenti formel et à clarifier sa position. Il affirme qu’il n’est concerné ni de près ni de loin par ce litige foncier. Il précise que le Service national n’est pas propriétaire de la concession querellée, mais simplement locataire des lieux, dans le cadre d’un contrat de location établi avec monsieur Noka, propriétaire de la concession.
Par ailleurs, Il estime qu’en cas de litige, il devrait opposer les propriétaires concernés devant les juridictions compétentes, et non mettre en cause un simple locataire qui est le service national ( une institution étatique).
Le Général déplore que des accusations aussi graves soient diffusées sans vérification. Il rappelle que le Service national, dans le cadre de sa mission d’encadrement des jeunes, a installé sur cette concession en location, des ateliers destinés à la fabrication de bancs, de tables et autees. Ces activités s’inscrivent dans la continuité du programme de réinsertion mis en œuvre à Kanyama Kasese par le chef de l’État.
En ce qui concerne les conteneurs estampillés « Service national » ils sont utilisés uniquement à des fins techniques et logistiques dans le cadre de ces activités formatrices. Il rejette toute idée de manœuvre d’occupation illégale, d’éviction ou d’intimidation militaire à l’encontre de civils.
Le général a aussi démenti la prétendue falsification de documents cadastraux ou toute collusion avec d’anciens agents du cadastre cités dans l’article, comme Alain Mumba et Detou Kaduta. Il affirme que le Service national reste une institution républicaine respectueuse des lois et des droits établis.
Par ailleurs, il appelle les parties concernées à saisir la justice afin de trancher leur différend entre parties au conflit, et dénonce les tentatives de manipulation médiatique visant à nuire à l’image du Service national.