Kinshasa, 31 mai 2025- Ces derniers jours, des rumeurs infondées circulent sur les réseaux sociaux, accusant faussement la ministre d’État, ministre de l’Environnement et du développement durable, de détournement de fonds publics liés au Fonds forestier national (FFN). Ces accusations, largement relayées sans preuve, sont jugées graves et diffamatoires par son cabinet.
Dans une mise au point officielle, le ministère rejette catégoriquement ces allégations qu’il qualifie de « mensongères » et « sans fondement ». Le communiqué souligne que ces faits relèvent d’infractions graves dont les auteurs devront répondre devant la justice pour propagation de fausses nouvelles.
Le FFN, au cœur de cette polémique, est un établissement public doté d’une autonomie de gestion, bien qu’il soit placé sous la tutelle du ministère. Ses responsables, notamment le président du Conseil d’administration Rigobert Kuta Mwana-Kuta et le directeur général Honoré Mulumba Kalala, sont actuellement suspendus pour mauvaise gestion, sur instruction directe de la Première ministre.

Pour le ministère, il est absurde et malveillant de tenter d’impliquer la ministre dans une affaire qui relève strictement des organes de gestion du FFN. L’intention manifeste, selon ses proches collaborateurs, est de nuire à une figure politique reconnue pour sa probité et son attachement à la bonne gouvernance.
“Nous dénonçons cette campagne de dénigrement, de sape, de diffamation, de diabolisation et de désinformation particulièrement menée et amplifiée par des réseaux qui se recrutent dans le cercle des ceux qui sont pétris dans les antivaleurs et dans la mauvaise gouvernance.”, explique ledit communiqué. Il évoque un acharnement orchestré par ceux “qui refusent de voir les règles changer”.
Madame la ministre d’État, dont le parcours politique est salué pour son intégrité, est déterminée à servir le pays avec responsabilité et rigueur. Elle a toujours été attachée à la transparence et au respect des institutions, loin des jeux de manipulation et des règlements de comptes politiques.
Loin d’être déstabilisée, la ministre assure que cette tentative de sape ne fera que renforcer sa volonté de mener à bien sa mission. “Ce temps est révolu où la peur muselait les voix réformatrices”, conclut le ministère dans sa note.
Il en appelle enfin à la vigilance des citoyens face à la désinformation, et invite les institutions compétentes à faire respecter le droit et la vérité, pour préserver la sérénité au sein de la gestion publique.