Kinshasa, 4 juin 2025 – Le Conseil d’administration du groupe de la Banque mondiale a validé ce mardi un ensemble de quatre projets structurants pour la RDC, représentant un montant global de plus de 1,49 milliard de dollars américains. Ces financements visent à transformer plusieurs secteurs clés du pays, notamment l’énergie, les infrastructures, la gouvernance et la résilience climatique.
L’objectif affiché est d’améliorer l’accès à l’électricité, moderniser la gouvernance économique, accroître la connectivité entre les régions et renforcer la résilience face aux catastrophes naturelles. “C’est une excellente nouvelle pour la RDC. La Banque mondiale est profondément engagée à améliorer la qualité de vie des Congolais. Cet engagement a poussé notre équipe à travailler avec diligence pour atteindre ces étapes importantes”, a déclaré Albert Zeufack, directeur des opérations de la Banque mondiale en RDC.
Le financement se décline comme suit :
- 200 millions USD seront consacrés à la réduction des risques d’inondation dans les zones urbaines de Kinshasa et Kalemie, par une meilleure gestion des risques climatiques et des catastrophes ;
- 600 millions USD appuieront les réformes pour améliorer la gouvernance, renforcer la transparence, lutter contre la corruption, et moderniser le secteur public et énergétique ;
- 440 millions USD financeront la construction d’une autoroute stratégique reliant l’est à l’ouest du pays ;
- Enfin, 250 millions USD seront affectés au développement du projet Inga 3, première phase d’un financement d’un milliard de dollars destiné à relancer ce mégaprojet énergétique.
Ces initiatives sont financées par l’Association internationale de développement (IDA) et devraient bénéficier à environ 3 millions de personnes. L’un des volets majeurs du programme porte sur l’amélioration de la gestion des déchets solides, l’un des principaux facteurs aggravants des inondations dans les grandes agglomérations congolaises.
Approuvé le 21 mai 2025, ce soutien de la Banque mondiale arrive dans un contexte marqué par les conséquences désastreuses de la dernière saison des pluies (2023-2024) et s’inscrit dans la volonté de construire un avenir plus résilient et équitable pour les populations congolaises.