Kinshasa, 15 juin 2025- Dans la majestueuse Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, à Rome, ce dimanche, le ministre de l’Industrie et du développement des PME, Louis Watum Kabamba, s’est joint à une délégation gouvernementale congolaise pour assister à la messe solennelle de béatification de Floribert Bwana Chui. Ce jeune martyr, assassiné en 2007 pour avoir courageusement refusé de céder à la corruption, est désormais reconnu comme une figure universelle d’intégrité.
Aux côtés de plusieurs membres du gouvernement, le ministre a pris part à cette célébration spirituelle et symbolique, marquant ainsi la reconnaissance officielle de l’État congolais envers celui qui, par son sacrifice, a incarné les plus hautes valeurs républicaines. Ce rassemblement témoigne de l’attachement profond des autorités congolaises à la promotion de la probité, du patriotisme et de l’éthique dans la gestion publique.

Prenant la parole en marge de la cérémonie, Louis Watum Kabamba a souligné l’impact historique de cette béatification. Pour lui, “Floribert devient une source d’inspiration pour la jeunesse, les fonctionnaires et surtout pour les entrepreneurs. Il enseigne que rester fidèle à ses convictions, même dans la tourmente, est la vraie définition du courage.”
En sa qualité de responsable de l’Industrie et des PME, le ministre a rappelé que le parcours de Floribert constitue une référence pour construire un environnement économique basé sur la transparence et la responsabilité. Dans un contexte mondial où la gouvernance éthique devient un facteur de compétitivité, cette figure symbolique donne une boussole morale aux bâtisseurs du tissu économique congolais.
La forte présence des autorités congolaises à Rome, à cette messe de béatification, illustre une volonté politique affirmée, celle de replacer les vertus citoyennes au cœur de l’action gouvernementale. Ce geste transcende le protocole ; il s’agit d’un message clair envoyé à la nation que l’intégrité n’est pas seulement un idéal, c’est une exigence.
En honorant la mémoire de Floribert Bwana Chui à Rome, le gouvernement congolais ne fait pas qu’un acte de foi, il engage aussi un devoir de mémoire et de responsabilité, au nom d’un avenir où servir l’État ne devra plus jamais rimer avec compromission.