Kinshasa, 15 juin 2025- Le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, Jacquemin Shabani Lukoo Bihango a dans un communiqué de dimanche 15 juin, dressé un bilan alarmant des pertes humaines et matérielles suite aux catastrophes naturelles enregistrées. Depuis le début du mois de juin jusqu’à ce jour, plus de 200 personnes sont décédées suite aux catastrophes naturelles enregistrées sur Kinshasa et sur le lac Tumba en équateur.
D’après le document consulté par enquete.cd, dans la nuit du 13 au 14 juin 2025, la capitale congolaise a été frappée par des inondations dévastatrices, causées par des pluies diluviennes d’une rare intensité. Vingt-neuf décès ont été confirmés dans huit communes touchées, avec un lourd tribut dans la commune de Ngaliema, la plus affectée. De nombreuses familles ont perdu leurs biens et habitations, et les dégâts matériels sont considérables.
Face à cette situation, le gouvernement a pris des mesures d’urgence pour Kinshasa, notamment l’inhumation des victimes, assistance aux blessés et sinistrés, et actualisation du plan de gestion des catastrophes pour mieux faire face à ce type de crise.
Bien avant l’innondation, une autre tragédie s’est produite le 11 juin 2025, au large du lac Tumba, dans le territoire de Bikoro (province de l’Équateur). Trois pirogues motorisées ont chaviré à la suite de violentes perturbations météorologiques, provoquant un lourd bilan humain de 48 corps repêchés et inhumés, 46 survivants secourus de justesse, et 107 passagers toujours portés disparus. Ces chiffres traduisent l’ampleur d’un drame national, mettant en lumière les conditions précaires du transport fluvial et la vulnérabilité des populations riveraines en période de perturbations climatiques.
D’après Shabani, le gouvernement a déployé une mission interministérielle pour évaluer les lieux, coordonner la réponse humanitaire et apporter un appui immédiat aux survivants et aux familles éplorées.
Dans son communiqué officiel, le ministre Shabani Lukoo Bihango a exprimé la profonde compassion du gouvernement aux familles éprouvées. Il a également rappelé l’engagement de l’État à renforcer les mécanismes de prévention, de gestion des catastrophes et de résilience communautaire face aux effets de plus en plus violents du changement climatique.