Kinshasa, 17 juin 2025 – Les Forces armées de la RDC (FARDC), par l’entremise de leur porte-parole, le général Sylvain Ekenge, ont fermement réfuté les allégations selon lesquelles 318 civils auraient été tués dans la nuit du 14 au 15 juin à Moba, dans la province du Tanganyika. Le général a tenu à clarifier la situation face à ce qu’il qualifie de rumeurs infondées.
“L’information sur les prétendues 318 personnes tuées, rendue sans vérification préalable, est fausse et dénuée de tout fondement”, a martelé le porte-parole des FARDC dans une déclaration officielle. Il a souligné que cette fausse rumeur visait clairement à semer la confusion et à décrédibiliser l’action des forces régulières dans la région.
En s’appuyant sur les constats faits par la société civile locale, le général Ekenge a tenu à rétablir la vérité. “En effet, faisant le bilan sécuritaire du territoire, la société civile locale a plutôt stigmatisé l’activisme du groupe armé Mutono, à la base d’une dizaine de morts depuis 2024, au groupement Maseba, dans la chefferie Kansabala, en territoire de Moba.” Aucun chiffre ne permettrait donc de parler d’un massacre aussi massif que celui relayé.
L’armée congolaise met également en lumière le rôle joué par les autorités locales dans la stabilisation du secteur. Le porte-parole a salué la gestion de crise assurée par les autorités provinciales. “Sous l’impulsion du Gouverneur de la province de Tanganyika, l’administrateur de Moba a réussi à gérer la situation avec sagesse et professionnalisme”, a-t-il indiqué.
Enfin, les FARDC ont mis en garde contre la désinformation orchestrée par certains acteurs malveillants à des fins politiques. Elles appellent la population congolaise et la communauté internationale à faire preuve de discernement. “Ne cédons pas à la manipulation, à la désinformation et à l’intoxication véhiculée par les personnes mal intentionnées, dans le but de ternir l’image de notre armée”, a-t-il ajouté.