Kinshasa, 18 juin 2025 — Lors de la cérémonie officielle de lancement de la Coalition de la gauche congolaise (CGC), Jean-Marc Kabund a tenu un discours offensif, en affirmant que la défense de la nation ne relèverait plus du choix, mais du devoir. Selon lui, toute menace extérieure contre la souveraineté du pays devra être considérée comme un acte de guerre.
“Tout acte ou déclaration d’un État voisin susceptible de menacer notre indépendance, notre souveraineté ou la paix et la sécurité de notre peuple, sera considéré comme une déclaration de guerre (…). Ceci veut dire que pour des raisons existentielles, la guerre ne sera pas une option mais une obligation sacrée”, a déclaré le président du parti Alliance pour le Changement (ACh.), dans un ton grave et déterminé.
Au-delà des mots, Jean-Marc Kabund a dévoilé une ambition militaire de grande envergure. Il a annoncé son intention de bâtir une armée puissante, structurée et bien équipée, forte de 500 000 à 750 000 hommes, afin de garantir la sécurité nationale sur l’ensemble du territoire.
La CGC, nouvelle plateforme politique lancée à Kinshasa, regroupe divers acteurs engagés, notamment partis politiques, mouvements associatifs, syndicats ainsi que personnalités issues de la société civile. Elle se positionne comme une force alternative portée par des valeurs de gauche et de souveraineté nationale.
Cette sortie musclée de Jean-Marc Kabund place déjà la CGC dans une posture de fermeté face aux enjeux géopolitiques régionaux, à un moment où la RDC est confrontée à de multiples tensions sécuritaires à ses frontières.