Kinshasa, 22 juin 2025- Depuis sa nomination le 12 juin 2024, Louis Watum Kabamba, ministre de l’Industrie et du Développement des PME et PMI, s’est engagé à concrétiser la vision du président de la République, Félix Tshisekedi, en faveur d’un Congo émergent, industrialisé et inclusif. En parfaite cohérence avec le programme d’actions 2024-2028 du gouvernement dirigé par la première ministre Judith Suminwa Tuluka, cette première année de mandat a été marquée par des réformes ambitieuses, des investissements structurants et des résultats concrets en faveur du peuple congolais.
Acte 1/ Entrepreneuriat: investir dans le capital humain, moteur du développement

« Pour bâtir une économie solide, il faut d’abord investir dans les hommes et les femmes. » C’est avec cette conviction que le ministère a lancé le projet Transforme, un programme structurant doté de 300 millions de dollars. Il vise à autonomiser les femmes, structurer les PME et créer des emplois durables. L’objectif est d’accompagner 25 000 entrepreneurs, en ciblant en priorité les femmes et les jeunes, et de générer environ 75 000 emplois directs.
Dans le même esprit, le projet Vijana, mis en œuvre grâce à un partenariat entre le Fogec et le FPI, bénéficie d’un financement de 2,5 millions de dollars et soutient les jeunes porteurs de projets innovants. Ces deux initiatives ont déjà permis de financer 150 PME, de créer environ 4 500 emplois directs et indirects, et de former 2 000 jeunes pour leur insertion dans l’économie réelle.
En parallèle, une enveloppe de 7 millions de dollars a été mobilisée pour renforcer les institutions d’appui à l’entrepreneuriat comme le Fogec, l’Anadec et l’Aprocm. L’objectif est d’améliorer l’encadrement des entrepreneurs et de soutenir l’émergence d’une classe moyenne forte et dynamique.
Acte 2/ Modernisation administrative : une administration au service des entrepreneurs
Avec l’avènement du numérique, le ministère a engagé une réforme visant à simplifier les démarches administratives pour les entrepreneurs. Le lancement de l’assistant virtuel E-Kazi marque un tournant en permettant un accompagnement en ligne, depuis la création jusqu’à la gestion des entreprises. Bientôt, grâce à la collaboration avec le ministère de la Justice, la création d’entreprise à distance deviendra une réalité.

Des avancées concrètes ont déjà été enregistrées, telles que l’ouverture de nouveaux guichets uniques à Bunia, Mbuji-Mayi et Kananga. Le projet Okapi, quant à lui, équipe près de quarante universités d’imprimantes 3D, favorisant ainsi l’émergence du modèle « étudiant-entrepreneur ». Par ailleurs, plus de 1 385 contrats de sous-traitance ont été signés au profit de 786 PME congolaises, représentant une enveloppe de deux milliards de dollars.
Acte 3/ Relance industrielle : vers une souveraineté économique
Afin de renforcer l’indépendance économique de la RDC, le ministère a investi plus de 50 millions de dollars dans la relance d’unités industrielles jugées stratégiques. À Sud-Kivu, la sucrerie Su Ki a redémarré sa production grâce à un appui de neuf millions de dollars. À Tshopo, l’usine textile Sotexki a été relancée, générant plus de 400 emplois directs et quelque 55 000 emplois indirects. Des efforts similaires ont été déployés pour réhabiliter New Cimaiko dans le secteur du ciment, Triomf dans la production d’engrais, et Gonaive dans les matériaux de construction. À cela s’ajoute l’extension de l’usine Swissta dans le Haut-Katanga pour la production d’eau et de boissons, avec un investissement de 7,4 millions de dollars.

Ces investissements permettent de relancer les chaînes de production, de créer des emplois et de retenir une part plus importante de la valeur ajoutée sur le territoire national.
Acte 4/ Zones économiques spéciales : le visage industriel du Congo se redessine
Les zones économiques spéciales (ZES) deviennent le levier principal de la nouvelle politique industrielle du pays. À Maluku, l’entreprise Pepsi RDC a lancé ses activités, entraînant la création de 450 emplois directs et près de 1 700 emplois indirects. Dans la même zone, l’entreprise Saphir a commencé à exporter ses carreaux de céramique, preuve de la montée en puissance du savoir-faire local.
Les ZES de Kiswishi, dans le Haut-Katanga, et de Kin-Malebo, à Kinshasa, sont en pleine structuration, tandis qu’à Musompo, dans le Lualaba, les travaux ont démarré pour installer une usine de fabrication de batteries et de véhicules électriques. Dans la province de la Tshopo, les chantiers s’intensifient pour favoriser la transformation locale.
Parmi les investissements les plus remarquables figurent l’installation de Wih Cement dans le Kasaï, qui prévoit la création de 1 000 emplois directs, ainsi que la mise en œuvre du projet « cité de Chine », avec près de 200 millions de dollars investis pour la création de 30 000 emplois.
Acte 5/ Qualité et gouvernance : vers un nouveau standard industriel congolais
Pour la première fois en cinquante ans, les produits congolais sont désormais encadrés par des normes nationales grâce à l’introduction du label NCD Normes Congo démocratique. Cette avancée s’accompagne de réformes importantes, notamment l’adoption d’arrêtés réglementant l’artisanat et l’entrepreneuriat, ainsi que la relecture de la loi sur la sous-traitance et le contenu local.

Le ministère a également élaboré cinq décrets pour encadrer l’activité entrepreneuriale, tout en assurant la réintégration de la RDC à l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), garantissant ainsi la protection de l’innovation locale.
Un élan durable avec les congolais au centre
En douze mois, le ministère de l’Industrie et du Développement des PME-PMI a repositionné l’État comme acteur central de la transformation économique. Les entrepreneurs congolais, désormais écoutés, soutenus et valorisés, se sentent au cœur de la reconstruction nationale.
Un nouveau Congo se lève, fondé sur l’expertise locale, la compétitivité et l’innovation.