Kinshasa, 25 juin 2025- Lors du sommet de l’OTAN organisé à La Haye ce mercredi, le président américain Donald Trump a confirmé que la RD Congo et le Rwanda signeront un accord de paix ce vendredi 27 juin. Il a réaffirmé l’implication directe de Washington dans cette médiation, soulignant les avancées notables vers une résolution diplomatique entre les deux pays.
Cette annonce vient conforter les efforts amorcés depuis plusieurs mois. En effet, le 25 avril dernier, un premier accord avait été signé à Washington sous l’égide du Département d’État américain. Ce texte avait marqué une volonté commune de privilégier le dialogue dans un contexte tendu, particulièrement autour des enjeux sécuritaires et des ressources minières de l’Est congolais.
Malgré ce pas vers la paix, les tensions sur le terrain restent vives. Kinshasa accuse régulièrement Kigali de soutenir des groupes armés actifs dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Plusieurs localités stratégiques restent, à ce jour, occupées par des forces rwandaises ou leurs alliés rebelles.
Pour nombre d’observateurs, le retour en scène internationale de Donald Trump, avec son style direct et ses relais dans les milieux industriels américains, pourrait influencer le cours de cette crise. Ses soutiens, notamment ceux intéressés par les ressources congolaises, pourraient favoriser une approche plus pragmatique pour stabiliser la région.
Alors que les regards sont tournés vers le 27 juin, l’accord annoncé représente un test pour la diplomatie américaine, mais surtout un espoir fragile pour les populations congolaises confrontées à des années d’instabilité chronique.