Kinshasa, 18 juillet 2025- Au cœur d’une vive polémique après des déclarations jugées ambiguës, le député national Godé Mpoy tente de mettre fin à la confusion. Accusé par certains d’avoir tenu des propos aux relents insurrectionnels, l’ancien président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa assure avoir été mal compris.
« Je n’ai jamais dit que je devenais rebelle. La plupart de ceux qui le prétendent ne maîtrisent pas la langue française », a déclaré le député ce jeudi 17 juillet, dans une réaction relayée par le journaliste Marcel Kitambala sur le réseau X.
La controverse est née après une émission au cours de laquelle Godé Mpoy, visiblement remonté contre la démolition partielle de sa parcelle à Ngaliema dans le cadre de la lutte contre les constructions anarchiques, avait lancé cette phrase.
« Si je n’étais pas pasteur, je serais à Goma. »
Des propos interprétés par certains comme une menace implicite, Goma étant souvent perçue comme une zone d’activité rebelle.
Face à la polémique, Godé Mpoy précise
« En français simple, cela signifie que puisque je suis pasteur, je ne ferai jamais la rébellion dans ma vie. »
Au-delà de la controverse linguistique, le député dénonce ce qu’il qualifie d’acharnement politique. Selon lui, certaines personnalités impliquées dans des détournements de fonds publics chercheraient à le nuire.
« Je suis victime d’un complot politique. Tous ces gens qui pillent les biens de l’État se sont ligués pour me faire du mal », martèle-t-il.
Godé Mpoy soutient que la démolition de sa maison est arbitraire, affirmant détenir tous les documents en règle.
Cette affaire survient alors que plusieurs opérations similaires de démolition ont lieu dans divers quartiers de Kinshasa, notamment à Ngaliema, épicentre des constructions anarchiques.