Kinshasa, 29 Septembre 2025- Alors que l’ASBL CREFDL accuse la Coordination du FRIVAO d’avoir dilapidé près de 195 millions USD destinés aux victimes des activités illicites de l’Ouganda, le Coordonnateur national, Monseigneur François Mwarabu, sort de son silence.
Dans une réplique ferme faite ce weekend devant les médias, il dénonce une enquête biaisée, non exhaustive et entachée d’imprécisions qui relèvent davantage de la manipulation de l’opinion que de l’investigation sérieuse.
Selon le Coordonnateur, l’étude menée par le CREFDL pèche par manque de professionnalisme. Selon lui, les données chiffrées ne reflètent pas la réalité de la gestion interne.
« Les sources ne sont pas citées ni vérifiables, et les accusations de détournement ne reposent sur aucune preuve bancaire ni audit certifié », martèle-t-il.
Il rappelle que le FRIVAO, créé sur base de l’arrêt de la Cour internationale de justice (CIJ) et du décret présidentiel, n’est pas une structure improvisée. Or, le CREFDL ignore ou feint d’ignorer ces deux textes fondamentaux, ce qui l’amène, selon lui, à produire une lecture biaisée et tronquée du dossier.
Au-delà de l’argumentaire technique, l’affaire prend une tournure politique. Mwarabu estime que certains cherchent à instrumentaliser l’opinion en vue de fragiliser le FRIVAO et de salir sa réputation.
« On ne peut pas se contenter d’approximations pour traiter une question aussi grave, qui engage la justice internationale et la mémoire des victimes », insiste-t-il.
Dans une posture de transparence, il appelle à une enquête menée par des organes habilités, basée sur des documents officiels et non sur des insinuations.
