Kinshasa, 30 septembre 2025- L’affaire opposant la RDC au Soudan dans le dossier Jusif Joose Ali vient de se clore, et l’issue est défavorable pour les Léopards. Après près d’une année de procédure, la FIFA a décidé de rejeter la plainte déposée par la partie congolaise, non pas sur le contenu du dossier, mais en raison d’un vice de procédure.
Tout remonte au 19 novembre 2023, lors d’un match des éliminatoires du Mondial disputé à Benghazi. Ce jour-là, le Soudan avait aligné Jusif Joose Ali, un joueur naturalisé tardivement mais qui ne possédait pas de passeport soudanais. L’attaquant s’était présenté avec un document finlandais, en violation des règlements de la FIFA. La FECOFA avait immédiatement contesté cette situation.
Bien que la réserve technique ait été déposée dans le délai réglementaire de deux heures après la rencontre, la plainte officielle fut transmise par courrier électronique, au lieu d’être introduite via le Portail Juridique de la FIFA, comme le stipulent les règles. La fédération congolaise n’a corrigé cette erreur qu’au bout de 17 jours, soit largement au-delà du délai prévu.
Dans son verdict, la FIFA a reconnu que la RDC était fondée sur le plan du droit, puisque Jusif Joose Ali n’était effectivement pas éligible. Cependant, cette négligence dans la procédure a suffi à rendre la plainte irrecevable.
Conséquence directe, les Léopards perdent définitivement l’opportunité de récupérer les trois points du match face au Soudan. Cette maladresse administrative de la FECOFA suscite frustration et amertume, car elle prive la sélection d’un avantage qui aurait pu peser lourd dans la suite de la compétition.
Il reste néanmoins deux rencontres cruciales à disputer pour les Congolais, qui conservent encore une chance de décrocher leur qualification pour la prochaine Coupe du monde.
