Kinshasa, 30 septembre 2025- En marge de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies, le ministre des Mines, Louis Watum Kabamba, a défendu la vision du gouvernement congolais lors d’une table ronde de haut niveau sur les minéraux critiques, organisée avec le Business Council for International Understanding (BCIU).
Face aux investisseurs et aux décideurs, il a rappelé que la RDC, premier producteur mondial de cobalt et deuxième de cuivre, détient aussi d’importantes réserves de terres rares, faisant du pays une destination incontournable pour la transition énergétique et la révolution technologique.

Surtout, le ministre a insisté sur une nouvelle orientation, la transformation locale des minerais, la création d’emplois et la valorisation nationale des ressources. « La RDC ne veut plus être seulement exportatrice de matières premières, mais un pôle industriel minier », a-t-il affirmé.
Autour de lui, des acteurs majeurs représentant plus de 500 milliards USD de chiffre d’affaires, Glencore, Citi, Standard Bank, ING, la BAD, Ivanhoe Mines, Traxys et Orion Resource Partners, ont salué cette vision et manifesté leur intérêt à investir dans le pays.

À l’issue des discussions, plusieurs engagements ont été pris : la finalisation d’un protocole d’accord avec le BCIU, une mission de suivi à Kinshasa d’ici fin octobre, ainsi que la mise en place d’un répertoire des investisseurs et projets miniers. Un système de partenariats structurés sera également instauré afin d’assurer un suivi rigoureux et durable des engagements.
Cette démarche, appuyée par toutes les structures sous tutelle du ministère, traduit une volonté claire de faire du secteur minier un moteur de croissance inclusive et durable. Désormais, le Congo s’affirme comme un acteur central dans la redéfinition énergétique et industrielle mondiale.
