Kinshasa, 23 octobre 2025- La République démocratique du Congo (RDC) s’est une nouvelle fois distinguée sur la scène internationale lors du Financial Times Africa Summit 2025, organisé à Londres du 21 au 22 octobre, sous le thème des minerais critiques et des investissements durables en Afrique.
Parmi les principales figures présentes, Louis Kabamba Watum, ministre des Mines de la RDC, qui a brillamment représenté le pays aux côtés de nombreux investisseurs internationaux, décideurs politiques et experts du secteur minier.

Dans son intervention très remarquée, le ministre a lancé un appel aux investisseurs à venir explorer et développer davantage le potentiel minier exceptionnel de la RDC, rappelant que seulement 10 % du territoire national ont été explorés à ce jour.
Il a souligné que la vision du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, mise en œuvre sous le leadership de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, vise à faire de la RDC un pôle mondial de transformation et de valorisation des minerais stratégiques, essentiels à la transition énergétique mondiale.
Grâce aux nouvelles technologies d’exploration, télédétection, géoscience avancée, intelligence artificielle, les délais d’exploration peuvent désormais être considérablement réduits.
» Ceux qui n’ont pas encore investi en RDC ne doivent pas répéter les erreurs du passé. Il n’est pas trop tard pour saisir les opportunités qu’offre notre pays » A-t-il déclaré.
Une vision de transparence et de partenariat gagnant-gagnant
Abordant la compétition mondiale entre les États-Unis et la Chine autour des minerais critiques, le ministre a estimé que cette rivalité représente une opportunité pour la RDC de conclure des partenariats équilibrés et mutuellement bénéfiques.
» La RDC reste ouverte aux affaires rentables, dans l’intérêt mutuel des investisseurs et des 100 millions de Congolais » a-t-il affirmé.

Il a également mis en avant les efforts du gouvernement en matière de bonne gouvernance, de transparence et de lutte contre la corruption dans le secteur minier. Ces réformes ont déjà attiré plus de 40 milliards USD d’investissements au cours des dix dernières années, portés par des géants tels que Zijin, Ivanhoe, CMOC-Tenke Fungurume, Glencore ou Barrick, pour une production record de plus de 3 millions de tonnes de cuivre.
Ces performances ont valu à la RDC la reconnaissance de la Banque mondiale et du FMI, qui ont récemment accordé plus de 3 milliards USD de financement au pays.
En marge du sommet, le ministre a effectué une visite stratégique au London Metal Exchange (LME), le plus grand marché mondial des métaux, afin d’explorer les opportunités d’intégration des compagnies minières congolaises à cette plateforme internationale.
Clôturant sa mission, il a participé à une rencontre d’affaires avec la Chambre de commerce RDC–UK, en présence du Haut-Commissaire britannique pour l’industrie en Afrique. Cette rencontre a débouché sur l’annonce d’une mission d’investisseurs britanniques en RDC dès janvier 2026.
Le UK Export Finance a confirmé une garantie de 500 millions de livres sterling pour soutenir les entreprises anglaises, tandis que la Africa Finance Corporation (AFC) a annoncé être prête à investir jusqu’à 5 milliards USD dans de nouveaux projets d’infrastructures minières et énergétiques.
