Lubumbashi, 30 mars 2023- La société civile du Haut-Katanga trace un bilan provisoire de 25 jeunes » de l’UNAFEC » et pointe du doigt les commandos des FARDC.
La gouvernance sécuritaire et paix du cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga dénonce ce qu’elle qualifie de massacre de jeunes se réclamant du parti politique Union nationale des fédéralistes du Congo ( UNAFEC) attribué aux commandos des FARDC œuvrant au poste avancé au quartier Kilobelobe dans la commune annexe à Lubumbashi.
En effet, pour ce département des questions liées à la sécurité au cadre de concertation de la société civile, il s’est agit selon ses sources confidentielles d’un groupe d’environ 700 jeunes réunis le 23 mars dernier pour une réunion mensuelle, au niveau du pont Moïse jetté sur la rivière Naviundu reliant d’un côté le quartier Bongonga dans la commune Kampemba et de l’autre Kilobelobe dans la commune annexe.
D’après les sources de la société civile, les commandos venus de l’arrêt » CINE », auraient surgi pourchassant un autre groupe de jeunes. Arrivés au niveau du pont Moïse, les commandos auraient ouvert le feu, tirant à bout portant, y compris les jeunes de l’UNAFEC.
Un bilan de 25 morts, la société civile appelle à la cessation d’enterrement clandestin
Le bilan provisoire donné par la gouvernance sécuritaire et paix de la société civile, fait état de 25 morts. 2 ayant été atteints par balles, l’un est succombé de sa blessure, 8 corps ont été ramassés et déposés à la morgue de Taba Congo, 2 à la Kenya et un aux cliniques universitaires. D’après la société civile, un corps a été enterré nuitamment par les militaires aux cimetières Taba, 4 aux cimetières de Mukwapa et sont introuvables.
Suite à ce présumé massacre, la société civile appelle au gouvernement provincial d’arrêter » toute tentative d’enterrement clandestin » de corps des jeunes. Elle appelle aussi à la justice d’arrêter et de juger les commandos coupables.