Kinshasa, 28 Septembre 2023 – Lors de la plénière du mercredi, les députés nationaux ont examiné et voté deux projets de lois cruciaux pour la reddition des comptes. Le premier texte, présenté par le ministre des Finances Nicolas Kazadi, a révélé des dépassements de crédits de fonctionnement dans plusieurs institutions et ministères.
Selon une dépêche de l’Assemblée nationale parvenue à notre rédaction, 7 institutions et 22 ministères ont enregistré des taux d’exécution budgétaire dépassant les 100%.
Parmi les institutions concernées, on retrouve des dépassements tels que la Présidence avec 190%, la Primature avec 132%, l’Assemblée nationale avec 145%, le Sénat avec 184%, et le secrétariat général du gouvernement avec 257%. De plus, le ministère des Affaires étrangères a atteint un taux d’exécution faramineux de 401%, tandis que le secteur des actions humanitaires a dépassé toutes les attentes avec un taux de 627%.
Appel à l’urgence
Face à ces chiffres alarmants, les élus nationaux ont souligné l’urgence de mener à bien les réformes déjà engagées en matière de finances publiques. Il est impératif de mettre en place des mesures efficaces pour prévenir de tels dépassements et assurer une gestion financière responsable.
Les députés insistent sur la nécessité d’une transparence accrue, d’une surveillance rigoureuse des dépenses et de l’application stricte des règles budgétaires.
Cette situation met en lumière l’importance d’une gouvernance financière solide pour garantir la stabilité économique et le développement durable du pays. Les députés nationaux appellent à une prise de conscience collective et à une action rapide pour remédier à ces dépassements de crédits et garantir une utilisation responsable des ressources publiques.
La reddition des comptes et la transparence financière sont essentielles pour renforcer la confiance des citoyens et assurer une gestion responsable des fonds de l’État.
Nicolas Kayembe