Kinshasa, 08 Mai 2024- À travers un communiqué parvenu à notre rédaction , Adolphe Muzito, l’un des leaders de l’opposition et président de la formation politique Nouvel Elan se dit d’accord quant à la révision de la constitution en RDC.
Adolphe Muzito précise que la révision de la constitution de la RDC permettra à des réformes politiques, financières, économiques, monétaires, budgétaires et sociales.
« En RDC, il s’impose pour le mandat en cours, des réformes politiques, financières, économiques, monétaires, budgétaires et sociales. Ces réformes doivent s’inscrire, soit dans la trame de la révision de l’actuelle Constitution de ‘’Transition’’ (de février 2006) rédigée et adoptée par un parlement non élu, soit dans la trame de la rédaction et de la promulgation d’une constitution définitive de la RDC » a écrit le leader du parti nouvel élan.
D’après Adolphe Muzito les réformes de la Constitution de la RDC visent notamment au changement du mécanisme et du taux de répartition des recettes à caractère national et d’origine extérieure entre l’Etat et les provinces y compris les entités territoriales décentralisées ; le transfert effectif des compétences exclusives des provinces par l’Etat en faveur de ces dernières, Le régime politique (présidentiel, semi-présidentiel ou présidentiel indirect), comme en Afrique du Sud, au Togo, en Angola, etc. ;
Elles visent également à l’application de la loi Bakajika ; les réformes liées à la titrisation des terres et le financement des partis politiques.
Adolphe Muzito a par ailleurs indiqué que l’élaboration de la Constitution définitive pour la RDC , aura pour objectifs de l’entrée effective dans la République suspendue en 1960; la réhabilitation du peuple congolais comme constituant originel; La restauration du lien juridique entre le peuple congolais et les pères fondateurs ainsi que la loi fondamentale de 1959 et le rétablissement du lien juridique entre le parlement belge et le peuple congolais.
Depuis l’élection de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême le 20 décembre 2024 , la question liée à la réforme de la constitution suscite des réactions dans la classe politique.
Plusieurs opposants dont le président
du parti politique Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECiDé) Martin Fayulu Madidi, se sont déjà opposés à la la révision des articles verrouillés.
Jadot Lukadi