Kinshasa, 30 mai 2024- La première plénière de l’Assemblée nationale, présidée par Vital Kamerhe, a pris une décision capitale lors de sa séance du mercredi 29 mai.
En effet, cette réunion a abouti à la création d’une commission chargée d’examiner le réquisitoire du procureur général près la Cour de cassation, datant du 27 avril, qui demande l’ouverture d’une enquête à l’encontre de deux députés nationaux : l’ancien Ministre des Finances Nicolas Kazadi et son collègue ancien ministre du Développement rural, François Rubota.
Vital Kamerhe, récemment élu Président de l’Assemblée nationale, a assuré que cette affaire sera traitée avec sérieux et conformément à l’article 106 du règlement intérieur de l’Assemblée. Il est primordial de garantir la transparence et la légalité dans ce processus délicat.
Le réquisitoire du procureur général Firmin Mvonde, adressé au bureau de l’Assemblée nationale, met en lumière des soupçons de détournement de fonds publics impliquant les deux anciens membres du gouvernement désormais députés. Les accusations portent sur des cas présumés de surfacturation liés à un contrat d’installation de forages et de construction de stations de traitement d’eau à travers le pays.
Cette situation soulève des inquiétudes quant à la bonne gestion des ressources publiques et à l’intégrité des représentants du peuple. L’instauration de cette commission témoigne de la volonté de l’Assemblée nationale de faire la lumière sur ces allégations et de garantir la reddition de comptes.
Nicolas Kazadi et François Rubota sont désormais au centre d’une enquête qui pourrait avoir des répercussions majeures sur leur carrière politique et sur la confiance du public envers les institutions. L’issue de cette affaire pourrait marquer un tournant dans la lutte contre la corruption et l’impunité en République démocratique du Congo.
Il est essentiel que cette commission mène ses investigations de manière approfondie et impartiale afin de faire toute la lumière sur ces allégations de détournement de fonds publics. La tenue de cette enquête démontre la volonté des autorités de lutter contre la corruption et de garantir la transparence dans la gestion des affaires publiques.
NK