Kinshasa, 15 juillet 2024- Lors d’une matinée politique tenue au siège du parti à Limete, à Kinshasa, le secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya, a catégoriquement démenti des informations diffusées dans un audio devenu viral sur les réseaux sociaux. Il a réaffirmé son respect envers la première dame, Denise Nyakeru, dénonçant une tentative de nuire à sa réputation.
Kabuya a déclaré que l’audio en question avait été créé avec de l’intelligence artificielle dans le but de le discréditer, soulignant qu’il s’agissait d’une manipulation de ses détracteurs. “Cet audio a été créé avec de l’intelligence artificielle. Ce n’est que pour nuire. Ils sont incapables de présenter l’intégralité de la conversation. Je vous avais prévenu, il n’y a pas de crime parfait. Cet audio existe depuis deux mois. On avait prouvé que ce n’est pas Kabuya”, a-t-il déclaré.
Il a appelé les combattants à se rallier derrière le chef de l’État, rejetant fermement les allégations portées contre lui. “Ils l’ont sorti en disant que c’était au cours de la réunion du vendredi dernier. C’est faux ! Je respecte beaucoup la distinguée première dame. Ce n’est pas dans mon éducation de tenir de tels propos. Je suis parmi les rares membres de l’UDPS qui convoquent des matinées politiques rien que pour défendre la distinguée première dame. Il n’y a rien de grave. Soyons tous derrière le chef de l’État”, a-t-il appelé.
Considérant ces actes comme une tentative de déstabilisation du régime et du parti présidentiel, A. Kabuya a appelé les cadres de l’UDPS à la vigilance et s’est dit prêt à se défendre contre les attaques dont il est victime. Il a déploré le manque de respect et les insultes à son égard, soulignant la nécessité de rester unis face à ces tentatives de division.
“Je serai obligé de me défendre comme quelqu’un qui est agressé. Ces gens ne se cachent pas, ils insultent et touchent à mon intimité pour justifier ce qu’ils font”, a déploré le Mwana Bute du chef de l’État.
Le court audio diffusé le week-end dernier, dans lequel une voix similaire à celle de Kabuya affirmait recevoir des menaces de l’épouse du chef de l’État, a suscité des remous au sein du parti, déjà en proie à une crise interne. Certains cadres, dont Eteni Longondo et Gecko Beia, appellent à la convocation d’un congrès pour réorganiser le parti, témoignant des tensions au sein de l’UDPS.
Rédaction