Kinshasa, 14 septembre 2024- La saga judiciaire autour de la tentative de coup d’État du 19 mai 2024 en RDC a pris fin ce vendredi 13 septembre, avec un verdict lourd de conséquences prononcé par la cour militaire. Au total, 37 personnes ont été condamnées à mort, tandis que 14 autres ont été acquittées, faute de preuves suffisantes. Ce jugement marque un tournant dans une affaire qui a secoué le pays, révélant des tensions politiques et militaires profondes.
Le complot, selon les autorités congolaises, visait à renverser le gouvernement en place et aurait impliqué des acteurs tant locaux qu’étrangers. Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) avaient rapidement annoncé avoir déjoué cette menace, soulignant la gravité de la situation dans un pays déjà fragilisé par des conflits armés. Les arrestations qui ont suivi ont été massives et ont ciblé des personnalités influentes, dont des militaires et des politiciens.
Le procès, qui s’est déroulé dans un climat de tension palpable, a attiré l’attention tant au niveau national qu’international. Les inculpés faisaient face à des accusations sévères, incluant le complot contre l’État et la tentative de renversement des institutions constitutionnelles. Les débats ont été marqués par des témoignages et des révélations qui ont mis en lumière les enjeux de pouvoir au sein de la RDC.
La condamnation des 37 accusés, dont plusieurs figures militaires et politiques de premier plan, a été justifiée par le gouvernement comme une nécessité pour préserver la stabilité du pays. Face aux tentatives répétées de déstabilisation, ce verdict est présenté comme un message fort, signalant que la RDC ne tolérera pas les manœuvres visant à saper ses institutions.