Kinshasa, 14 septembre 2024- Les préparatifs pour le congrès ordinaire et électif de l’Union nationale de la presse du Congo – UNPC avancent à grands pas, mais l’atmosphère est tendue. Après une phase de vérification des dossiers qui a suscité des tensions, notamment pour certains candidats écartés pour des défauts de preuves, l’attention se tourne désormais vers la tenue des assises. Parmi les candidats controversés, Jean Marie Kassamba, patron de Télé 50, se retrouve au cœur des débats.
Kassamba a été exclu en raison de l’absence de documents prouvant sa nationalité et son diplôme de formation supérieure. Cette décision a provoqué une onde de choc, et ses partisans, qualifiés de « chiens méchants », s’en prennent à Patrick Muyaya, le ministre de la Communication et des Médias, qu’ils accusent d’avoir orchestré son exclusion. Les attaques, souvent relayées par des médias acquis à sa cause, alimentent une agitation palpable au sein de la profession.
Malgré les accusations, certains observateurs soulignent que les critiques contre Muyaya sont infondées. L’un d’eux rappelle que Kassamba détient la nationalité française, ce qui pourrait compliquer la situation. Les procédures en cours au sein de l’UNPC, bien que perfectibles, sont régies par des statuts clairs concernant les critères d’éligibilité. Les candidats doivent se conformer à ces exigences pour prétendre à des postes de responsabilité.
Ainsi, la situation de Jean Marie Kassamba soulève des questions sur l’évolution de l’UNPC et sur la nécessité d’accepter le changement politique survenu au sommet de l’État. Les tensions actuelles ne doivent pas occulter le fait que l’UNPC est une association régie par des statuts, et non un domaine privé. Le respect des règles est impératif pour garantir la crédibilité et l’intégrité de la corporation.