Kinshasa, 15 septembre 2024- Le 14 septembre, le TP Mazembe a célébré une victoire significative contre Red Arrows FC de Zambie lors du deuxième tour préliminaire de la Ligue des Champions de la CAF. Le président du club, Moïse Katumbi, a exprimé sa joie après ce succès au stade Levy Mwanawassa de Ndola. Cependant, cette euphorie a été assombrie par des préoccupations profondes concernant l’absence de soutien financier du gouvernement congolais, qui, selon lui, dure depuis quatre ans.
Dans ses déclarations, il a souligné que cette victoire ne devait pas être vue comme un triomphe personnel, mais comme une victoire pour tout le pays. Il a remercié le peuple congolais pour son soutien, tout en soulevant des questions cruciales sur la reconnaissance et le soutien accordés à son équipe. “C’est une bonne victoire pour le pays, ce n’est pas une victoire pour moi. Nous devons encore nous battre. Je voudrais remercier la population congolaise qui nous a soutenu dans la prière, mais ce qui est grave, je crois que le Katanga n’appartient plus au Congo où quoi ?” S’interroge Katumbi.
Le président des Corbeaux a également exprimé son inquiétude face à une situation qu’il qualifie de tribalisme. En soulignant que Mazembe est la seule équipe congolaise à ne pas recevoir de soutien gouvernemental, il a appelé à une réflexion sérieuse sur l’unité nationale et la façon dont les équipes sont perçues et soutenues.
“…Parce que la seule équipe congolaise qui ne reçoit plus du gouvernement congolais même un seul round c’est le TP Mazembe et ça fait 4 ans, et c’est une équipe du Congo et c’est dans le budget. Et c’est un droit, qu’on puisse nous dire donc parce que là on parle du tribalisme, on doit se poser la question qui sont des tribalistes”, indique-t-il.
Le Chairman se se demande : “Est ce que Mazembe n’est pas une équipe du Congo ? Peut-on dire que Mazembe appartient à un autre pays la Gambie, l’Angola où quoi encore ? “Je me pose la question, mais Dieu est avec nous. Il continuera toujours à nous aider, nous ne devons pas avoir la haine pour une équipe ou pour une province”, conclut-il.
Alors que les Badiangwena continuent de briller sur la scène continentale, le gouvernement congolais est désormais interpellé à réagir rapidement pour soutenir cette équipe. Un tel soutien serait non seulement une reconnaissance des efforts du club, mais également un signe fort d’unité et de solidarité nationale au moment où le pays en a le plus besoin.