Kinshasa, 24 septembre 2024- Ce mercredi 25 septembre, le chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi, prendra la parole à la tribune de la 79e session de l’Assemblée générale de l’ONU à New York.
Cet événement représente non seulement une occasion de faire entendre la voix de la RDC sur la scène internationale, mais aussi de mettre en lumière les défis cruciaux auxquels le pays fait face. Dans un contexte mondial marqué par des crises multiples, le discours de Tshisekedi promet d’aborder des questions essentielles, telles que l’intégrité territoriale de la RDC et la collaboration avec la Monusco, mission de l’ONU à laquelle le pays fait appel pour le soutien à la sécurité.
L’arrivée de Félix Tshisekedi à New York avec une forte délégation témoigne de l’importance que le gouvernement congolais accorde à cet événement. La présence de nombreux autres chefs d’État et de Gouvernement enrichira les débats, offrant un cadre propice pour un dialogue multilatéral. En se joignant à cette assemblée, Tshisekedi s’inscrit dans une tradition diplomatique qui vise à renforcer les relations internationales et à plaider pour des solutions concertées face aux enjeux mondiaux.
Le thème de cette session, « Ne laisser personne de côté : agir ensemble pour la paix, le développement durable et la dignité humaine des générations présentes et futures », résonne particulièrement pour la RDC, un pays qui aspire à une paix durable après des décennies de conflits. Le discours de Tshisekedi pourrait ainsi mettre en avant les efforts congolais pour instaurer un climat de paix, mais aussi appeler à une collaboration renforcée avec les partenaires internationaux pour soutenir le développement et la stabilité régionale.
L’Assemblée générale des Nations Unies représente une plateforme unique où chaque État membre dispose d’une voix égale. Cela donne à la RDC une opportunité précieuse de faire entendre ses préoccupations et de participer activement aux discussions sur des questions qui touchent non seulement le pays, mais aussi l’ensemble de la communauté internationale. En ce sens, la participation de Tshisekedi à cette session pourrait poser les bases d’un dialogue constructif, tant sur le plan bilatéral que multilatéral.
Enfin, alors que les États-Unis et d’autres nations travaillent à la réforme des institutions internationales, le discours de Tshisekedi pourrait également aborder les attentes de la RDC concernant le renforcement d’un Conseil de sécurité plus inclusif et représentatif. La RDC, comme bien d’autres pays, attend des engagements concrets des puissances mondiales pour une ONU plus efficace.