Kinshasa, 04 avril 2025- Lundi 7 avril prochain, le journaliste et homme politique Daniel Safu devra répondre devant le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) à Kinshasa. En cause : des propos jugés offensants à l’encontre de certaines autorités congolaises, tenus lors de son émission « Le Peuple Parle », diffusée le 1er avril sur PSTV.HD.
Selon le président du CSAC, Me Bosembe Lokando Christian, ces déclarations auraient franchi la ligne rouge, violant les lois qui encadrent la presse et la communication en République Démocratique du Congo. Une convocation officielle lui a été adressée pour venir s’expliquer devant le Secrétariat d’Instruction du Conseil.
Ce nouvel épisode relance le débat toujours sensible autour de la liberté d’expression en RDC. Daniel Safu, connu pour son ton tranchant et son franc-parler, s’est souvent retrouvé au centre de polémiques médiatiques. Ses détracteurs dénoncent des excès, tandis que ses partisans crient à l’acharnement contre une voix critique.
Le CSAC, pour sa part, insiste sur l’importance du respect des normes éthiques et juridiques dans les médias. Il prévient que tout refus de comparution pourrait entraîner des sanctions sévères, comme le prévoit la loi en cas d’obstruction aux procédures de régulation.
Dans un climat politique parfois tendu, cette affaire pourrait faire des vagues. La comparution de Daniel Safu s’annonce comme un moment clé pour clarifier les contours entre liberté d’opinion et responsabilité médiatique en RDC.