Kinshasa, 28 avril 2025- Malgré les engagements récemment signés à Doha et Washington pour un cessez-le-feu en RDC, la situation sécuritaire dans l’est du pays reste extrêmement préoccupante.
A en croire nos confrères d’Opinioninfo.cd, les combats continuent de faire rage dans des zones stratégiques, notamment au Nord et au Sud-Kivu, où les rebelles du M23-AFC ont intensifié leur présence. Ce maintien de la violence remet en cause les avancées diplomatiques attendues.
Les affrontements récents ont permis aux forces du M23-AFC de prendre le contrôle de plusieurs localités, dont Kaziba, à Walungu, dans le Sud-Kivu. Malgré des tentatives de défense menées par les FARDC et les miliciens Wazalendo, les rebelles ont également consolidé leur emprise sur des zones comme Kabare et Kalehe. De plus, bien que des mouvements aient été signalés à Kibati, dans le territoire de Walikale, ces derniers ont été marqués par des retraits stratégiques du M23.
Les violents affrontements entre les rebelles du M23 et les miliciens de l’APCLS à Osso Banyungu, dans le territoire de Masisi, au cours du week-end dernier, montrent l’intensification des combats. Ces événements soulignent non seulement la persistance de la violence, mais aussi l’absence de mécanismes efficaces pour surveiller les accords de cessez-le-feu et imposer un véritable contrôle sur le terrain.
L’absence d’une force d’interposition crédible et d’une surveillance stricte des accords a permis aux violations de se multiplier. Cette situation souligne la fragilité des efforts diplomatiques et complique considérablement les perspectives d’un retour à la paix dans la région. Les négociations semblent ainsi loin d’être suffisantes pour mettre fin aux hostilités.