Kinshasa, 9 Juin 2022- Les choses vont plus vite que personne ne pouvait le croire et ce, après la publication par l’inspection générale des finances ( IGF) des rapports accablants sur le contrat d’exploitation des gisements de la société de l’État Générale des carrières et mines ( Gecamines) et la société à capitaux Chinois Tenke Fungurume Mining ( TFM).
Une question orale avec débat vient d’être déposée ce jeudi 09 Juin 2022 au cabinet du président du bureau de l’Assemblée nationale par le député national Nanou Memba Ebenga à la quelle la ministre nationale des mines Antoinette N’Samba devra répondre.
Préoccupé par la perte des bagatelles sommes d’argent du trésor public au détriment des individus et à la perte de la baisse des réserves de Gecamines, l’élu de Kipushi dit vouloir voir clair sur l’état des lieux des réserves additionnelles des gisements de Tenke Fungurume et les exploitations de la société TFM.
Dans son document parcouru par la rédaction d’enquete.cd, Nanou Memba rappelle les clauses de la jointe venture conclue entre les partenaires étrangers et la société de porte feuille de l’État la Gecamines, pour la création de la société TFM.
D’après le député national Nanou Memba, la convention lors de la création de TFM Mining reposée sur l’exploitation des gisements connus tout en effectuant des recherches géologiques pour de nouveaux gisements qui constitueront des réserves additionnelles.
Ce jeune député national haut-cadre de » Congo espoir » parti membre de l’Union sacrée, veut des explications claires sur l’état des lieux des réserves additionnelles des gisements de Tenke Fungurume et les exploitations de la société TFM compte tenu de son importance économique mondialement reconnue et au vu de l’exploitation et recherches généalogiques effectuées par CMOC qui demeure actuellement partenaire de la Gecamines.
Il faut signaler que selon les rapports de L’IGF, la Gecamines avait en 2000 , des réserves estimés à 35.3 millions de tonnes de cuivre et 3 millions de tonnes de cobalt avant de chuter en 2021 jusqu’à 9,3 millions de tonnes de réserves disponibles en cuivre et 1.4 million de tonnes pour le cobalt.
D’où la préoccupation de l’élu de Kipushi d’être éclairé sur cette situation.
Junior KANYIKI