Lubumbashi, 14 décembre 2021, L’entreprise minière MMG Kinseveré est accusée de pollution d’environ 7 villages situés à environ 30 kilomètres de la ville de Lubumbashi notamment Sela , Mwati 1 et Mwati 2.
Les habitants de ces villages, se disent être victimes de rejets liquides que déverse l’entreprise minière MMG dans les eaux de rivière et des champs.
Selon eux, depuis 2017 les eaux de rivières qu’ils consomment sont acidifiées et les produits agroalimentaires sont ravagés par ces rejets liquides de cette entreprise qui appartiendraient à des sujets Chinois.
» Ici au village Sela nous vivons de l’agriculture, mais depuis 2017 nous cultivons plus suite aux acides déversés par l’entreprise minière MMG et les eaux de rivière que nous consommons contiennent l’acide et nous ne savons plus comment nous allons vivre » a déclaré l’un de ses habitants.
Des rejets liquides à la base des maladies dermatologiques.
Après la descente effectuée par les journalistes d’enquête.cd, le constat est amère, dans la foulée , les maladies dermatologiques sont visibles sur les peaux de plusieurs enfants , situation similaire chez les hommes et les femmes . Pour ces derniers, l’usage des eaux acidifiees serait à la base de ce malheur. A cela s’ajoute les maladies hydriques et infections chez les femmes .

» Nos enfants dégagent le sang en lieu et place des urines , même nous les femmes , avons un problème d’infections urinaires suites aux eaux que nous consommons et nous nous lavons » lâche une femme victime à la caméra d’enquête.cd.
Un silence « complice » des autorités qui inquiète
Les habitants de ces villages victimes de » pollution », se disent être inquiets du silence des autorités politico-administratives malgré plusieurs démarches entretenues. Ces derniers estiment que les autorités compétentes seraient complices des malheurs qui leur arrivent et ces dernières seraient entrain de défendre les chinois au détriment des congolais pour leurs intérêts mesquins.
En outre ces habitants lancent un SOS au chef de l’Etat de s’impliquer pour qu’ils soient délocalisés.
Contactée, l’entreprise minière MMG accusée, s’est réservée de tout commentaire malgré plusieurs démarches de reporters d’enquête.cd envue d’obtenir un deuxième son de cloche.
Junior KANIKI/Enquête.cd