Lubumbashi,2 Avril 2022- La mesure prise par la mairie de Lubumbashi, interdisant les motocyclistes d’accéder au centre-ville, vient d’enregistrer la première victime.
Pour avoir empêché à un motocycliste d’accéder en plein centre-ville de Lubumbashi, un élément de la police nationale congolaise a été tiré à bout portant dans la jambe droite par un client se réclamant élément de la Garde républicaine ( GR).
Cette scène macabre s’est produite ce vendredi 1er Avril sur le croisement des avenues Moero et Kamanyola non loin de la direction de la générale des carrières des mines ( Gecamines).

Selon Elivis Ntumba témoin de cet événement, l’un des élément commis à la répression de transport de motos au centre-ville, aurait empêché au motocycliste transportant un homme en tenu civile se réclamant de la garde républicaine d’accéder au centre-ville.
En colère, le pretendu élément de la GR a ouvert le feu après avoir constaté la résistance de la part du policier.
» La scène s’est déroulée en notre présence, le policier avait empêché au motard d’accéder en ville, alors un homme en tenue civile a ordonné au policier de libérer le passage et quand le policier a résisté, ce dernier est allé sur Kamanyola appelé ses collègues dans une jeep militaire transportant des GR , à leur arrivé, cet élément de la GR a tiré à bout portant sur les policiers » a-t-il déclaré ce président des syndicalistes du peuple congolais » Gilets rouges » à enquete.cd.
Selon les dernières informations en notre possession, le policier a été conduit aux cliniques universitaires pour des soins Intensifs grâce à l’intervention de Ilunga Privato le chef de la prigade provinciale d’assainissement.

Un véritable bras de fer est observé ces derniers jours entre les motocyclistes oeuvrant en plein centre-ville de Lubumbashi et le maire Ai Laurianne Mwewa pour avoir interdit l’accès des motos de transport au centre-ville.
Les conducteurs des motos appelés communément » Manseba » ont protesté contre cette décision, Ces derniers ont brûlé des pneus et caillassés des vitres du bâtiment de la mairie, pour exprimer leur colère.
Junior KANYIKI