Kinshasa, 07 mai 2024- Trois mois après la proclamation des résultats électoraux de décembre 2023 par la Cour constitutionnelle, un malaise politique persiste en raison de l’inaction de certains individus qui semblent ignorer les principes fondamentaux de la Constitution et des lois du pays.
Le Président du bureau d’âge, Christophe Mboso Nkodia, retarde délibérément la validation des pouvoirs des députés nationaux, l’élaboration du règlement intérieur et l’élection des membres du bureau définitif de l’Assemblée nationale.
Malgré son devoir constitutionnel de superviser ces processus, des retards persistants sont observés, suscitant des inquiétudes quant à ses motivations. Certains suggèrent que sa procrastination pourrait être liée à sa récente défaite lors des primaires de l’Union sacrée de la nation.
Les critiques fusent, avec des voix telles que celle du député Samuel Yumba, dénonçant le manque d’activité du bureau provisoire et l’ajustement arbitraire du calendrier par Mboso, mettant en lumière les implications de ces retards sur des questions urgentes telles que l’insécurité à l’Est.
Face à cette impasse, des pressions se font sentir. Samuel Yumba, élu de Malemba Nkulu, émet un ultimatum de 48 heures à Mboso pour annoncer un nouveau calendrier fixant la date de l’élection des membres du bureau définitif.
Dans ce climat tendu, des députés menacent de former un nouveau bureau provisoire si un nouveau calendrier n’est pas établi dans les 48 heures. Cette réaction soulève des questions sur les réelles intentions de Mboso Nkodia, certains y voyant une tentative de maintien au pouvoir au mépris de la démocratie et des lois en vigueur.
L’avenir politique du pays semble incertain, la crise actuelle mettant en lumière des tensions institutionnelles et des luttes de pouvoir qui pourraient compromettre la stabilité démocratique de la République.
NK