Kinshasa, 15 mai 2024- La danseuse congolaise Jenny Bosenge a créé un tollé en annonçant qu’elle ne participerait plus au concert très attendu de l’artiste renommé Mike Kalambay, prévu au Zénith de Paris.
Dans un message poignant sur les réseaux sociaux, Bosenge a révélé qu’elle avait été informée d’infiltrations inacceptables, ce qui l’a poussée à prendre la décision radicale de se retirer du spectacle, affirmant que sa collaboration avec l’artiste et son équipe n’était plus envisageable.
“Au vu des infiltrations qui m’ont été rapportés et dont je n’avais aucune connaissance, mon équipe et moi ne souhaitons plus collaborer avec l’artiste et son agence. Je tiens à réaffirmer mon engagement contre les violences faites aux femmes […] Ayant été moi-même victime des violences conjugales”, affirme la danseuse.
Cette déclaration a mis en lumière l’engagement de Bosenge contre les violences faites aux femmes, une cause qui lui tient particulièrement à cœur en raison de son propre passé marqué par des expériences traumatisantes. Son choix de se retirer du concert a été salué par de nombreux partisans de la lutte contre les abus et les injustices.
Cependant, la réaction de l’équipe de Mike Kalambay a été rapide. Par le biais de la journaliste Ika de Jong, ils ont déclaré que Bosenge n’était pas liée par un contrat à l’artiste ni à son producteur, remettant en question les motivations derrière la décision soudaine de la danseuse. Cette controverse a jeté de l’ombre sur l’événement à venir, laissant planer un doute sur la nature des allégations et des tensions en coulisses.
Les réseaux sociaux se sont enflammés suite à cette annonce, avec de nombreux internautes exprimant leur soutien à Jenny BSG tout en pointant du doigt les accusations passées qui ont entouré Mike Kalambay. La situation a relancé le débat sur la transparence et la responsabilité dans l’industrie du divertissement, mettant en lumière les complexités des relations professionnelles et personnelles dans ce milieu.
NK