Kinshasa, 8 Août 2024- Après la déclaration faite par le chef de l’État Félix Tshisekedi fustigeant l’usage des réseaux sociaux par certains congolais pour jeter en pâture l’honneur des personnalités visées par des enquêtes de l’IGF et de la justice sur des actes présumés de corruption ou de détournement des deniers publics, les réactions fusent de partout.
L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) par le biais de son coordonateur national, Me Georges Kapiamba, a estimé que les pouvoirs publics devraient encourager l’usage des médias sociaux pour mener à bien lutter contre ces antivaleurs.
D’après lui, les réseaux sociaux sont à encourager dans un État de droit démocratique pour rappeler la justice d’y mener des enquêtes crédibles et informer la population de la suite y réservée .
« S’agissant des dénonciations des auteurs présumés des détournements des fonds publics, comme l’une des formes de la corruption, l’ACAJ considère que dans un État de droit démocratique, le recours aux médias sociaux est à encourager, y compris par les pouvoirs publics tout en rappelant l’obligation de la justice d’y mener des enquêtes crédibles et informer la population de la suite y réservée et ce dans un délai raisonnable.
L’impunité de ces faits est inacceptable », a écrit Maître Georges Kapiamba sur son compte X.
Jadot Lukadi Doué