Kinshasa, 03 septembre 2024- L’association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) s’est dit vivement préoccupée par le retard dans l’installation de nouvelles institutions politiques notamment le parlement et le gouvernement découlant du cycle électoral organisé au mois de décembre 2023.
Dans un communiqué de presse rendu public ce mardi 03 septembre, l’ACAJ dit avoir noté depuis le mois de janvier 2024, que la classe politique se réclamant de la majorité issue de scrutin parlementaire, se complait indéfiniment dans le conciliabule, pudiquement qualifiées de consultation env vue de l’identification d’une majorité, dont le seul objectif réside dans une quête effrénée de préservation d’intérêt égoïste et de positionnement intéressé au sein de différentes institutions publiques nationale et ainsi jouir personnellement de tous les avantages y afférents.
Eu égard à cette situation et sur pied de pertinente disposition de l’article 69 de la constitution, l’ACAJ invite le président de la République Félix Tshisekedi à prendre ses responsabilités aux fins d’assurer par son arbitrage, le fonctionnement régulier de pouvoir public et des institutions ainsi que la continuité de l’état gravement menacé par les tergiversations de ceux qui prétendent fallacieusement l’accompagnement dans la matérialisation du programme de son second quinquennat.
Dans cet ordre d’idée, l’ACAJ lui demande sans délai, de mettre fin à ces atermoiements politiques inacceptables qui mettent malheureusement en lumière l’incapacité des politiques congolais à prioriser le bien-être collectif.
Pour cette structure des droits de l’homme, l’installation rapide des nouvelles institutions permettrait de prouver à l’opinion nationale et internationale que la classe politique congolaise est capable de transcender toute divergence lorsqu’il s’agit de faire face aux périls internes et externes qui menacent dangereusement la survie de la nation, également répondre de manière optimale aux défis qu’impose, d’une part par l’agression rwandaise et ses conséquences et d’autre part la misère qui accable les congolais et congolaises.
ACAJ estime également qu’il garantirait l’amélioration du climat des affaires ainsi que la protection des investissements tant nationaux qu’étranger, de donner des gages politiques et institutionnels de crédibilité aux partenaires traditionnels et nouveaux en ce qui concerne la détermination de notre pays à poursuivre et à consolider la coopération militaire ainsi que le processus d’une montée en puissance des forces de défense et de sécurité de la République Démocratique du Congo.