Kinshasa, 30 janvier 2025- Après avoir attaqué la ville de Goma, les rebelles du M23-AFC ont subi une réplique monumentale des Forces armées de la RDC (FARDC) et des Wazalendo, qui les ont repoussés et ont repris le contrôle de la ville.
Inquiet et préoccupé par son sort, Paul Kagame a réclamé un retour aux négociations de cessez-le-feu sous la médiation du président kényan William Ruto. Ce dernier a proposé une rencontre tripartite entre les deux chefs d’État afin de trouver une solution diplomatique. Cependant, cette invitation a été fermement déclinée par le président congolais Félix Tshisekedi.
Ce boycott a été salué par René Mayilukila Ndakivangi, cadre de l’UDPS et président du Conseil d’administration de l’Agence maritime internationale congolaise (AMICONGO SA). Selon lui, l’heure n’est plus aux négociations mais aux sanctions contre le Rwanda.
“Félix Tshisekedi a bien fait de décliner cette invitation, car cela n’aurait abouti qu’à une pression pour négocier avec les rebelles. Nous savons tous que le Rwanda est l’agresseur, qu’il soutient le M23-AFC, et même la communauté internationale en est consciente. Il est temps d’arrêter les longs discours et d’imposer des sanctions fermes contre le Rwanda pour stopper cette hémorragie qui frappe la population congolaise”, a-t-il déclaré.
René Mayilukila estime que si Félix Tshisekedi venait à rencontrer Kagame maintenant et à céder aux exigences de certains chefs d’État africains, le peuple congolais ne le lui pardonnerait jamais.
“Nous devons lutter jusqu’au bout, expulser les agresseurs de notre territoire, et ensuite, nous pourrons parler de négociations”, a-t-il conclu.
Longtemps menacée par les agressions rwandaises à travers le M23, la République démocratique du Congo vit un moment historique et décisif sur les plans diplomatique, militaire et populaire.