Kinshasa, 27 février 2025- Le président Félix Tshisekedi a réagi avec émotion après l’explosion tragique survenue jeudi à la place de l’Indépendance à Bukavu, dans la province du Sud-Kivu. Cet attentat, qui a endeuillé la nation, s’est produit lors d’un meeting forcé et a coûté la vie à plusieurs citoyens congolais. Profondément attristé, le chef de l’État a exprimé sa solidarité avec les victimes et a présenté ses sincères condoléances aux familles endeuillées.
Dans une déclaration officielle, Tshisekedi a dénoncé cet acte terroriste qui a été attribue à une armée étrangère opérant illégalement sur le sol congolais. Cette attaque renforce les inquiétudes persistantes sur l’insécurité qui règne dans l’Est du pays, où plusieurs groupes armés sévissent depuis des années. Le président a réaffirmé son engagement à éradiquer toute menace pesant sur la paix et la stabilité de la RDC.
Le bilan de l’attentat a été confirmé par Corneille Nangaa, chef de l’organisation rebelle Alliance Fleuve Congo (AFC), qui a fait état de 11 morts, dont une femme et l’auteur de l’attaque, ainsi que 65 blessés, dont 6 grièvement. Lors d’une conférence de presse, Nangaa a déclaré que cet événement tragique nécessitait une réponse immédiate pour éloigner toute menace sécuritaire pesant sur la province du Sud-Kivu.
Cette explosion intervient dans un climat de tensions croissantes entre les forces gouvernementales et divers groupes rebelles opérant dans la région. L’implication présumée d’une armée étrangère suscite des interrogations sur les responsabilités et les complicités derrière cette attaque. La population locale, déjà éprouvée par des années de violences, réclame des actions concrètes pour garantir sa sécurité et éviter de nouveaux drames.
Face à cette tragédie, les autorités congolaises sont sous pression pour réagir rapidement et fermement. Félix Tshisekedi a promis de ne pas laisser cet acte impuni, laissant entrevoir une riposte sécuritaire d’envergure. Reste à savoir si cette attaque marquera un tournant dans la lutte contre l’insécurité à l’est du pays ou si elle ne fera qu’ajouter un nouvel épisode douloureux à l’histoire tourmentée du Sud-Kivu.