Kinshasa, 15 avril 2025- Ce mardi, la capitale congolaise a accueilli la 16ᵉ réunion du conseil des ministres du Commerce des pays membres de la ZLECAF. Une rencontre stratégique placée sous le signe de l’intégration économique africaine, avec le président Félix Tshisekedi en chef d’orchestre.
Dès l’ouverture, le chef de l’État a réaffirmé son engagement envers l’agenda 2063 de l’Union africaine, insistant sur la nécessité d’unir les forces économiques du continent. “La ZLECAF nous offre une plateforme unique pour transcender nos frontières”, a-t-il déclaré devant des dizaines de délégations.
Le président congolais a vanté les mérites d’un marché commun regroupant 54 pays, capable de faciliter la libre circulation des biens, des personnes et des capitaux. Un pas de plus vers une Afrique sans murs économiques.
Au cœur de son message : la transformation locale des matières premières. “Ensemble, nous pouvons construire des chaînes de valeur régionales”, a lancé Tshisekedi, appelant à une rupture avec l’exportation brute qui appauvrit le continent.
Pour Tshisekedi, la ZLECAF dépasse le cadre d’un accord commercial. Elle porte une ambition politique. “Elle est l’un des piliers de l’Afrique que nous voulons”, a-t-il martelé, convoquant l’imaginaire d’un continent enfin maître de son destin.
Les ministres discuteront de points clés : suppression des barrières douanières, harmonisation des politiques commerciales et accélération des échanges intra-africains. Le tout avec un objectif : rendre l’Afrique économiquement plus autonome.
Avec un marché estimé à plus de 1,3 milliard de consommateurs et un PIB combiné de 3 000 milliards de dollars, l’Afrique détient toutes les cartes pour devenir une puissance économique majeure. Tshisekedi appelle à ne pas laisser passer cette chance.
En accueillant ce sommet, la RDC se positionne comme un acteur clé du renouveau économique africain. Félix Tshisekedi entend faire de son pays une locomotive régionale. Et dans cette ambition, l’intégration africaine est sa ligne de conduite.